Fontenay-aux-Roses à vélo : Pierre témoigne
Date: 18 août 2018 16:14
Par Stein van Oosteren
Le relief de Fontenay-aux-Roses (92) ne fait pas peur à Pierre Plamont(60). Il s'y déplace à vélo avec le sourire. « Les gens sont frileux car ça monte et ça descend ici. Mais à vélo il fautjuste monter à son rythme. Ca fait du bien, ça entretient la forme physique ».
Pierre sait de quoi il parle : il habite tout en haut de lacolline, à côté de l’école des Pervenches. Ce qui ne l’empêche pas de faire sescourses à vélo sur le marché en centre-ville. Sa viande, son poisson, seslégumes, « tant qu’on ne prend pasdes pacs de lait ça va. Huit kilos de courses ne sont vraiment pas un problème »assure-t-il. Il ne les pose même pas sur son VTT mais sur son dos, dans un sacà dos.
Pierre est automobiliste aussi, mais pour les distances où c’estvraiment nécessaire. Professionnel du bâtiment, il gère plusieurs chantiersdans la journée à Guyancourt (78) et Vincennes (92). « Ca fait beaucoup de kilomètres dans lajournée, il me faut une voiture pour ça. Mais dès que je peux je prends le vélocar ça fait du bien, ça déstresse ».
A vélo il se sent à l’aise à Fontenay-aux-Roses « car nous avons la chance d’être une ville limitéeà 30 . On roule doucement, on peut donc partager la route ». Saufsur l’avenue du Général Leclerc, un grand axe qui monte. Il y a quelques marquages pour le vélo,mais ce n’est pas très clair. Le pire c’est la rue Boucicaut : « rien n’est indiqué pour les vélos : aucunpanneau, aucun marquage au sol ».
Côté services pour le vélo, il y a des choses à faire selon Pierre. Ilplaide pour plus de pompes à air en libre-service. « Avant, je gonflais mes pneus à la pompe à essence BP rue de Fontenay.Mais ils l’ont supprimée, du coup je suis embêté ». Se garer n’est pasfacile non plus. « Des arceaux à véloil y en a à côté du marché, mais ailleurs il en manque. On s’accroche comme onpeut. »
Le vélo électrique, il y a pensé. Mais il ne cède pas encore à latentation « car après, l’entretienphysique, c’est fini. ». En revanche son médecin à Fontenay-aux-Roses utilise un vélo électrique pour ses déplacements professionnels. Maisseulement pour éviter d'arriver en transpiration chez ses patients.
Pierre est convaincu qu’on peut habiter à Fontenay-aux-Roses sans avoirune voiture tout en travaillant à Paris. « Car on a de la chance ici : on a le tramway T6 en haut, le RER Ben bas et le bus en centre-ville. Et puis la marche et le vélo pour faire lereste ».