Grève SNCF: Elodie devient vélotaffeuse.
Date: 22 avril 2018 14:33
Par: Stein van Oosteren
"De Houilles à Neuilly, 10km!" écrit Elodie Coquio sur twitter. Pour la première fois elle est allée au travail au vélo. La grève SNCF oblige, "il n'y avait pas le choix de toute façon".
Contactée par téléphone, elle explique son parcours. Du vélo elle en faisait il y a des années. Mais elle s'était résignée à prendre le RER A et à devenir sédentaire. Son trajet, "une vraie galère", l'avait déjà poussée à trouver une autre solution de transport. Il a fallu la grève pour qu'elle passe à l'action.
"La grève était presque une excuse pour essayer le vélo, de toutes façons je ne perdrais pas de temps". Le déclic: les hashtags #vélotaf et #covélotaf sur les réseaux sociaux. "Je cherchais des infos sur les grèves, et je suis tombée sur plusieurs articles parlant du "vélotaf": aller au travail (taf) à vélo". La carte covélotaf, où les cyclistes inscrivent leurs trajets pour vous accompagner gratuitement, n'offrait pas de solution: "il y avait un trou à l'ouest de Paris". Un article sur le compte twitter de FARàVélo l'a finalement motivée à se lancer toute seule.
Une réussite dès le premier jour: "je suis arrivée hyper détendue au travail, j'ai ressenti les effets de détente toute la journée". Une détente bienvenue pour une chef de projet dans le e-commerce habituée au stress et aux longues journées de travail. 45 km en 2 jours, une expérience étonnante pour quelqu'un qui ne se considère pas sportive. "Je rentre souvent tard, et j'ai apprécié ce trajet comme mon moment à moi dans la journée".
Au début, elle appréhendait le trafic. Mais en utilisant les sites spécialisées www.geovelo.fr et www.naviki.org elle trouvé un trajet à 80% aménagé pour le vélo. "J'étais même surprise qu'il y ait autant de pistes cyclables". En ajoutant que "sur certaines portions c'est fou! Il n'y a rien, aucune piste!". Sa conclusion: il suffirait de pas grand-chose pour que les gens puissent prendre le vélo.
"De Houilles à Neuilly, 10km!" écrit Elodie Coquio sur twitter. Pour la première fois elle est allée au travail au vélo. La grève SNCF oblige, "il n'y avait pas le choix de toute façon".
Contactée par téléphone, elle explique son parcours. Du vélo elle en faisait il y a des années. Mais elle s'était résignée à prendre le RER A et à devenir sédentaire. Son trajet, "une vraie galère", l'avait déjà poussée à trouver une autre solution de transport. Il a fallu la grève pour qu'elle passe à l'action.
"La grève était presque une excuse pour essayer le vélo, de toutes façons je ne perdrais pas de temps". Le déclic: les hashtags #vélotaf et #covélotaf sur les réseaux sociaux. "Je cherchais des infos sur les grèves, et je suis tombée sur plusieurs articles parlant du "vélotaf": aller au travail (taf) à vélo". La carte covélotaf, où les cyclistes inscrivent leurs trajets pour vous accompagner gratuitement, n'offrait pas de solution: "il y avait un trou à l'ouest de Paris". Un article sur le compte twitter de FARàVélo l'a finalement motivée à se lancer toute seule.
Une réussite dès le premier jour: "je suis arrivée hyper détendue au travail, j'ai ressenti les effets de détente toute la journée". Une détente bienvenue pour une chef de projet dans le e-commerce habituée au stress et aux longues journées de travail. 45 km en 2 jours, une expérience étonnante pour quelqu'un qui ne se considère pas sportive. "Je rentre souvent tard, et j'ai apprécié ce trajet comme mon moment à moi dans la journée".
Au début, elle appréhendait le trafic. Mais en utilisant les sites spécialisées www.geovelo.fr et www.naviki.org elle trouvé un trajet à 80% aménagé pour le vélo. "J'étais même surprise qu'il y ait autant de pistes cyclables". En ajoutant que "sur certaines portions c'est fou! Il n'y a rien, aucune piste!". Sa conclusion: il suffirait de pas grand-chose pour que les gens puissent prendre le vélo.