Pourquoi Gobee bike ne remplacera pas Vélib’
Date: 16 décembre 2017 17:40
Ils sont verts fluos et vous les voyez désormais partout : lesvélos « Gobee bike ». Une aubaine pour la société ? Au point deremplacer Vélib’ ? Hier soir un débat public était organisé sur laquestion à Châtillon (92) par la Conseillère Régionale Nadège Azzaz (PS).
Surtout si on ajoute que la Métropole du Grand Paris finance la moitié,ne laissant que 10.000€ par station à la charge des villes. Est-ce si cher pourune solution de transport public 100% durable qui a fait décoller le vélo àParis et qui contribue à désengorger les routes et les transports publics ? Lebudget annuel pour les fêtes et cérémonies à Châtillon est de 105.000€ par an,l’équivalent de 10 stations Vélib’.
Ce que Gobee bike récupère en revanche, ce sont les donnéespersonnelles des utilisateurs : leur adresse, leur âge, où ils vont, àquelle heure, à quelle fréquence, etc. Vélib’ est public et ne peut donc pasvendre ces informations à des fins commerciales, ce qui est moins sûr pourGobee bike.
Le Maire de Châtillon, Jean-Pierre Schosteck, ne veut pas de Vélib’pour sa ville car il dit que Gobee bike va faire l’affaire gratuitement. Vélib’coûte de l’argent à la ville explique-t-il, alors que Gobee bike est unesociété privée. Et d’ajouter : qui dit que Vélib’ ne se termine pas par ungouffre financier comme Autolib’ ?
Ce n’est pas tout à fait ça, explique Charles Maguin, le Président de l’associationParis en Selle. Oui Vélib’ coûte de l’argent au contribuable, mais très peu. Lebudget total est de 40 millions € par an alors que le budget annuel pour lesautres transports est de… 9 millards € ! Une goutte d’eau donc.
Surtout si on ajoute que la Métropole du Grand Paris finance la moitié,ne laissant que 10.000€ par station à la charge des villes. Est-ce si cher pourune solution de transport public 100% durable qui a fait décoller le vélo àParis et qui contribue à désengorger les routes et les transports publics ? Lebudget annuel pour les fêtes et cérémonies à Châtillon est de 105.000€ par an,l’équivalent de 10 stations Vélib’.
La peur que Vélib’ ne devienne un gouffre financier est infondée,rassure Maguin. Vélib’ garantit que le budget n’évoluera pas : il est plafonnéà 40 millons € sur 15 ans. C’est la différence avec Autolib’, qui est financépar les recettes qui sont par nature incertaines.
Le problème financier est plutôt pour les Châtillonnais. Utiliser unGobee bike 2 fois par jour pour aller travailler coûtera 20€ par mois, alors qu’unabonnement Vélib ne coûte que 4€ par mois (5 fois moins cher). Ce que le Châtillonnaisva économiser en refusant un service public Vélib’, il va le payer directementà la société Gobee bike.
- des vélos moins performants(éclairages, pas de porte-GPS ni prise USB...)
- mono-vitesse (bonjour lapente !)
- sans assistance électrique.
Ce que Gobee bike récupère en revanche, ce sont les donnéespersonnelles des utilisateurs : leur adresse, leur âge, où ils vont, àquelle heure, à quelle fréquence, etc. Vélib’ est public et ne peut donc pasvendre ces informations à des fins commerciales, ce qui est moins sûr pourGobee bike.